Obésité et alimentation: la prévention avant tout

L'obésité, qui se caractérise par un indice de masse corporelle de plus de 30, peut conduire aux cardiopathies, à l'accident vasculaire cérébral, à l'hypertension, au diabète et même à certains cancers. Voici comment prévenir cette maladie.

On peut penser que la solution est simplement de manger moins. Seulement, les régimes que suivent habituellement les gens ne marchent tout simplement pas.

• Des chercheurs ont émis l'hypothèse suivante: quand on perd du poids, les cellules adipeuses rétrécissent, ce qui entraîne une chute du taux sanguin de leptine, hormone coupe-faim.
• Quand il baisse sous la normale, le cerveau libère d'autres hormones dont le rôle est d'augmenter l'appétit.
• C'est l'effet rebond bien connu des gens au régime; ils ne perdent du poids que pour mieux le reprendre ensuite, et même davantage.

À une époque lointaine, ces mécanismes permettaient aux êtres humains de survivre à la famine et aux prédateurs. Aujourd'hui, les prédateurs sont plutôt les spécialistes du marketing qui nous incitent à consommer de la malbouffe, riche en lipides et en calories.

• Nous sommes des cibles faciles, étant donné que nous sommes programmés pour manger et stocker du gras.
• Cependant, si on arrive à éviter les distributeurs automatiques et les chaînes de restauration rapide, on peut manger à sa faim sans avaler des tas de calories et de gras.

Une étude portant sur 38 aliments courants indique que les plus riches en protéines et en fibres sont nettement plus substantiels que les plus gras et, par conséquent, comblent mieux l'appétit.

• On doit alors se concentrer sur les aliments savoureux et, par dessus tout, substantiels: par exemple, remplacer riz blanc, bagel, salade de pommes de terre grasse et crème de maïs par du riz complet, du taboulé ou une soupe de légumes.

Des millions de personnes souffrent d'obésité et leur nombre ne cesse de croître. Perdre du poids ne signifie pas qu'on doive avoir faim, mais plutôt qu'on doive bien manger.